Chaque année, en cette période un ménage sur cinq en France se met en quête d’un sapin, ce qui représente environ 7 millions de sapins. Sur ces 7 millions, environ 85% sont naturels et 15 % sont artificiels. Alors, cette année, on choisit quel sapin ?
1. Le sapin naturel
Le cycle de vie d’un sapin de Noël de taille moyenne est de 7 à 10 ans ; il n’est utilisé que quelques semaines. La culture du sapin a des effets positifs sur l’environnement (séquestration de gaz à effet de serre pendant sa croissance, amélioration de la stabilité des sols comme tout couvert forestier, création d’emplois, recyclage/compostage mais aussi négatifs (grandes cultures pauvres en biodiversité, pollution des nappes phréatiques par l’emploi de pesticides même si leur emploi diminue, nécessité du transport pendant le cycle de vie (donc émissions de gaz à effet de serre)).
Près de 80% des sapins naturels vendus en France sont cultivés en France (5 000 hectares en France sur 52 départements dont le Morvan (Bourgogne) et la Franche-Comté. Donc 1 sapin sur 5 est importé. Le sapin Nordmann, le préféré des Français, n’est pas toujours cultivé en France et provient alors des Pays de l’Est et du Danemark. Ainsi, si vous optez pour un sapin naturel cet hiver, et si vous êtes soucieux de minimiser votre empreinte sur l’environnement, il convient de vérifier qu’il a été cultivé en France, issu d’une production agricole « raisonnée et contrôlée » et qu’il pourra être recyclé. Il peut bien sûr être choisi en pot pour être replanté. Vous pourrez en faire don à la commune si vous ne savez pas où ni comment le replanter.
Comme l’an dernier, la commune mettra en place une solution locale pour recycler les sapins coupés après les fêtes.
2. Le sapin artificiel
Ce sapin dure plus longtemps que le sapin naturel. Il peut être stocké après les fêtes et réutilisé pendant plusieurs années. Malheureusement les Français le remplacent en moyenne tous les 3 ans alors qu’il faudrait le conserver au moins 20 ans pour limiter l’impact environnemental lié à sa fabrication, à son transport et à sa fin de fin.
Pour que le sapin artificiel constitue une solution plus écologique que le sapin naturel, il faut le choisir avec soin pour être certain de ne pas s’en lasser au bout de quelques hivers. Les sapins artificiels sont fabriqués à partir de matières premières non renouvelables, comme le plastique, issu du pétrole. Ils ne sont pas biodégradables et leur incinération en fin de vie dégage des vapeurs nocives pour l’environnement et la santé humaine. Enfin, le transport nécessite une grande quantité d’énergie puisqu’il provient en grande majorité des pays asiatiques.
Ainsi, si vous optez pour un sapin artificiel, il convient de le choisir d’excellente qualité et de le conserver le plus longtemps possible.
3. Le sapin fait soi-même
Il existe une multitude de solutions intéressantes pour réaliser son sapin soi-même sans causer de dommage à l’environnement : décorer une plante verte de la maison, fabriquer son « sapin » à partir de morceaux de bois, de carton peint, de cordes et de ficelles, de pommes de pin, de photos au mur etc. Décorer un coin de la maison en famille devient alors une occasion d’organiser un atelier ludique, artistique et éducatif. Une bien belle manière de préparer les fêtes de fin d’année à petit budget !
Cet hiver, l’équipe périscolaire de Fontenay organise des ateliers avec les enfants pour fabriquer et peindre des sapins à partir de palettes en bois. Vous les découvrirez dans quelques semaines dans la commune !
Quelle que soit l’option choisie, nous vous souhaitons une belle préparation de Noël !
Last modified: 11 novembre 2022